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Pour faire face à une éventuelle menace terroriste, le 80 UAV squadron de Florennes a déployé début avril 2016 trois de ses B-Hunter et une trentaine de personnels sur l'aérodrome militaire de Brasschaat. Ces drones viennent appuyer les unités de la police maritime d'Anvers dans le cadre de l'opération Vigilant Guardian.
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À l'aide de leurs caméras vidéo et thermique, les UAV peuvent assurer des missions de surveillance, de jour comme de nuit. Ces vols planifiés, d'une durée moyenne de quatre à huit heures, n'ont pas pour but d'identifier clairement des individus ou des véhicules mais ils permettent de fournir en temps réel des renseignements aux patrouilles de police au sol sur la base d'informations concrètes ou de l'analyse quotidienne des risques. Ce soutien aérien s'inscrit dans un cadre juridique très strict et uniquement lié au terrorisme. Il relève des missions de police administrative et ne nécessite donc pas l'autorisation d'un juge d'instruction, à l'inverse des missions de police judiciaire.
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5000 heures de vol
Le 80 UAV squadron met en œuvre des B-Hunter depuis 2002. Les drones ont déjà été engagés à l'étranger, notamment en Bosnie et en République démocratique du Congo. Depuis 2008, ils opèrent régulièrement au profit du Carrefour d'information maritime. Ils surveillent le trafic maritime dans les eaux territoriales belges et traquent les dégazages illégaux. Ils se sont également illustrés en octobre 2015 lors du naufrage du cargo néerlandais Flinterstar au large de Zeebruges.
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Unité discrète, malgré une grande diversité de missions de surveillance, le 80 UAV squadron a accumulé 5000 heures de vol sur ses B-Hunter. Le remplacement de sa flotte ne devrait pas être à l'ordre du jour avant 2021. Le plan stratégique du ministre de la Défense l'évoquera très probablement, vu la plus-value que représentent aujourd'hui les drones au sein des forces armées.
Texte et photos : V. Pécriaux